Les murs de l’école primaire Galion des Appalaches prennent peu à peu vie depuis son ouverture en janvier 2018.
La direction de l’établissement a procédé, vendredi, aux dévoilements d’une panoplie de symboles visant à accroître le sentiment d’appartenance et la fierté des élèves envers leur institution scolaire.
«Quand on a ouvert l’école, elle était toute neuve avec des murs blancs. Mais, petit à petit, on y a ajouté des couleurs, nos couleurs. Avoir une identité propre, c’est important», a souligné d’entrée de jeu aux nombreux élèves présents l’ancien directeur du Galion, Marc Pelletier, aujourd’hui aux commandes du District scolaire francophone Nord-Est.
Un coup d’œil rapide lui donne d’ailleurs raison. On remarque ça et là de nombreuses fresques, toiles et autres projets artistiques à connotation identitaire. C’est notamment le cas d’enseignes créer par les élèves visant à identifier les lieux de l’école avec des noms relatifs au jargon nautique (gouvernail, passerelle, grand mât, grande voile, etc.). La scène a notamment été baptisée la Petite Rochelle, un clin d’œil au fameux village de réfugiés acadiens de la région qui a été édifié pendant la Déportation.
Pour ce qui est de l’identité, on connaissait le nom de l’école et son logo. Viennent toutefois s’y ajouter d’autres symboles.
Parmi ceux-ci, notons la couleur officielle de l’établissement, soit le bleu marin, une couleur rappelant les eaux de la baie des Chaleurs. C’est cette couleur qui ornera notamment les habits des équipes sportives et culturelles de l’établissement scolaire. Parlant de ces équipes, celles-ci auront désormais un nom: Les Gaillards.
«Avec ces différents symboles, on veut donner une saveur à notre école, aider les élèves à développer un sentiment d’appartenance. On travaille sur cela depuis l’ouverture», indique la directrice de l’école, Magali Roussel, notant qu’un comité s’est penché uniquement sur la question identitaire.
«L’idée c’est que les jeunes soient fiers de leur école, de leur région et de leur langue. Ce sont des valeurs que l’on veut leur transmettre», ajoute pour sa part Lyne Lagacé-Bouchard, directrice adjointe.
L’école s’est également dotée d’une mascotte, un coyote amical baptisé Coyo. Si le coyote a quelquefois mauvaise réputation, celui-ci possède toutefois beaucoup de belles qualités.
«Il est très intelligent, rusé, possède une grande capacité d’adaptation. Il chasse souvent seul, mais n’hésite pas à se mettre en groupe lorsque le besoin s’en fait sentir. Il est aussi souple, un coureur rapide possédant une très grande endurance, et même un bon nageur. C’est un très bon choix pour représenter nos élèves», explique l’autre directeur adjoint de l’école, Éric Levesque.
Le choix de l’animal fétiche du Galion revient aux élèves. Lors d’un vote, ceux-ci l’ont préféré à deux autres animaux que l’on retrouve dans la région, l’aigle et le castor.
Outre le contenu identitaire, la direction du Galion a profité de ce rassemblement pour annoncer qu’elle venait de nommer sa bibliothèque en l’honneur de la congrégation religieuse des Filles Marie-de-l’Assomption. Ces dernières ont été particulièrement généreuses, contribuant à plusieurs projets scolaires. Leur don le plus substantiel demeure néanmoins un 300 000$ devant servir au financement d’un terrain de jeu et de soccer synthétique. Ce dernier devrait d’ailleurs voir le jour cet automne.